
Les fiches de Maintenance


Ici vous trouverez des fiches de maintenances sur certaines espèces d'amphibiens.
La Dyscophus Guineti "Grenouille tomate"

Les grenouilles tomates ont une petite tête avec un museau pointu. Leurs yeux ont une pupille ronde et un iris verdâtre. Elles sont trapues et très massives. La couleur de leur dos peut varier entre le rouge vif, le jaune et le marron rouge. On observe deux bandes noires sur leur dos, qui partent de chaque œil et allant jusqu’au milieu du dos. Leur ventre est blanc immaculé. Elles ont des pattes courtes dont les doigts ne sont pas palmés.
Répartition : La grenouille tomate est endémique de l'est de Madagascar. En particulier, elle a été observée dans quelques localités du centre-est de l’île, d’Antsihanaka à Fierenana, et dans des poches isolées plus méridionales, Vondrozo et Soavala. Sa présence n’a pas été confirmée dans la localité de Sambava, lieu de sa première description. Toutefois, étant une espèce très discrète, c’est possible que son aire de répartition soit plus vaste. Sa répartition altitudinale va de 150 à 900 m.
Particularités : Les mâles Dyscophus guineti mesurent 6,0 à 6,5 cm, les femelles, plus grandes, mesurent 9,0 à 9,5 cm. La tête au museau arrondi fait un seul bloc avec le corps. Les yeux sont globuleux et proéminents avec la pupille ronde et l’iris verdâtre. Le corps rond, presqu’aussi large que long, est trapu et massif. Cette particularité morphologique, associé à la pigmentation, est à l’origine de son nom vernaculaire. Ses pattes sont courtes, ses doigts ne sont pas palmés et présentent un tubercule métatarsien sur la face intérieure. La peau est lisse avec deux plis dorso-latéraux. La couleur de sa robe varie du rouge vif au rouge brique, à l’orange, au jaune. Sa pigmentation chatoyante peut aussi être un avertissement « danger poison » envers les prédateurs. Souvent on observe, sur le dos, des réticulations serrées sur les mêmes tons mais plus foncés. Une bande noire part derrière l’œil et s’étire, sur les côtés, jusqu’au milieu du corps ; parfois, cette bande présente des dessins triangulaires dirigés vers le ventre, notamment dans sa partie antérieure. Le ventre est blanc. Les juvéniles ont une pigmentation cryptique plus terne, jaunâtre avec une large bande latérale noire, qui les fait ressembler à des petites feuilles mortes.
Maintenance : Un couple peut être maintenu dans un terrarium 45 x 45 x 45 cm. Le substrat est épais et humide, par exemple de la fibre de coco recouverte de mousse ou sphaigne. Nombreuses cachettes sont nécessaire ainsi qu’un bac d’eau assez large mais peu profond. L’hygrométrie est maintenue autour de 70-80% par des vaporisations quotidiennes. Les températures varient entre 24-28°C le jour et 18-20°C la nuit. Le rayonnement UV n’est pas nécessaire mais les proies devront être correctement saupoudrées avec du carbonate de calcium.
Alimentation : Cette grenouille insectivore est nourrie en captivité avec grillons, criquets, blattes, vers morios et parfois aussi des souriceaux. Ne faisant pas d’efforts pour capturer ses proies, en captivité elle tend à devenir obèse.

Theloderma corticale "La Grenouille mousse"

Les adultes mesurent entre 7 et 8 cm pour les mâles et 10 à12 cm pour les femelles. Ils paraissent presque aussi larges que longs quand ils sont en position de repos, aplatis sur le terrain pour se fondre encore plus dans le décor. La couleur et la texture de leur peau augmente encore plus leur capacité mimétique. Leur corps est entièrement couvert de nombreux tubercules de taille différente, parfois aussi coalescents jusqu’à former des boursouflures irrégulièrement étendues. Ceci donne à l’animal un aspect rugueux caractéristique. La peau est bariolée dans les différents tons de vert avec des points ou tâches rouges, rouge-orangé, rouille, marron jusqu’au noir. Chez les jeunes la pigmentation est plus vive que chez les adultes. Les yeux sont grands, ronds, proéminents, avec l’iris marbré de vert et noir. Les pattes postérieures sont palmées et les pelotes digitales sont bien développées pour adhérer parfaitement aux supports, aussi bien immergés qu’émergés.
Habitat et mœurs : Les observations sur le terrain de cette espèce cryptique et localisée sont éparses et sa zone de répartition réelle pourrait être plus vaste de celle indiquée par les rares observations. En effet, la grenouille mousse occupe les escarpements rocheux abrupts dans la forêt tropicale primaire, un territoire de difficile accès dont l’herpetofaune est peu étudiée, du moins jusqu’aux dernières années. Dans ces régions montagneuses caractérisées par des affleurements calcaires coupés par des ruisseaux et des torrents, ces grenouilles semi-arboricoles demeurent dans les cavités des rochers surplombant les ruisseaux, dans les trous des arbres, entre la végétation touffue des berges. Cette espèce semi-aquatique peut aussi se cacher dans l’eau, sous les rochers ou entre les plantes flottantes. Comme la plupart des grenouilles, Theloderma corticale est une espèce nocturne, mais on peut parfois l’observer pendant la journée. Son mimétisme est étonnant et rien ne peut la distinguer d’un amas de mousse quand elle se tient immobile dans les cavités rocheuses au-dessus de l’eau ! Par son aspect cryptique elle arrive aisément à se jouer des prédateurs. Cet amphibien pond ses œufs sur la végétation au-dessus de l’eau pour les protéger contre les prédateurs aquatiques. Quand ils éclosent, les têtards tombent dans le ruisseau situé en-dessous et il semblerait que la température de l’eau détermine le sexe de ces grenouilles.
Maintenance : On peut maintenir ces grenouilles dans un terrarium de type tropical humide mesurant 100 x 50 x 100 cm, l’idéal étant toutefois de les accueillir dans un aquaterrarium avec nombreuses branche, écorces, souches qui sortent de l’eau. Le terrarium (ou l’aquaterrarium) doit être bien aéré car l’hygrométrie esty relativement élevée (70% environ). Dans un terrarium, cette dernière sera garantie par un grand bassin d’eau et des vaporisations quotidiennes. Le substrat sera constitué de mousse ou sphaigne ; avec des branches verticales et horizontales, il est opportun d’introduire aussi des plantes véritables pour permettre à l’animal de se cacher la journée ou dormir entre les feuilles. Des pierres ou des souches imputrescibles offriront encore des cachettes. Les températures seront de 18-24°C le jour et 18-20°C la nuit. Le rayonnement UV n’est pas nécessaire mais les proies devront être correctement saupoudrées avec du carbonate de calcium.
Alimentation : En milieu naturel cette espèce capture toute sorte d’insecte. En captivité elle sera nourrie avec des grillons.

Ceratophrys cranwelli "La Grenouille Pacman"

Trapue et massive, C. cranwelli peut mesurer jusqu’à 15 cm pour les femelles, les mâles étant plus petits, 10 cm environ. Son nom vernaculaire de Grenouille cornue lui vient de deux excroissances au-dessus des yeux comme des petites cornes. En revanche, le nom de Pacman frog, utilisé aux Etats-Unis, se réfère au jeu vidéo Pacman car cette grenouille est pourvue d’une très grande bouche qui lui permet d’avaler de grosses proies. Par ses pattes robustes elle peut creuser dans le sol meuble et ainsi se cacher quand les températures/hygrométrie ne sont pas idéales, notamment pendant la saison sèche. Elle peut aussi développer une épaisse couche de peau protectrice qui la préserve du dessèchement. Dans ces conditions, la grenouille ne bouge pas et parait morte. Dès qu’elle est de nouveau hydratée, elle se débarrasse de cette couche de peau en s’aidant avec ses pattes. En général, la pigmentation de fond est verte avec nombreuses taches irrégulières plus foncées, marron à rouge-brique. La couleur de la robe rend cette grenouille sédentaire très mimétique dans son biotope.
Habitat et mœurs : Cette grenouille nocturne, terrestre et fouisseuse habite les sous-bois humides de forêts et elle ne se déplace pas beaucoup. Le Gran Chaco étant caractérisé par un sol argileux, nombreux étangs et marécages émaillent la région. Le climat est subtropical humide avec fortes variations saisonnières, une saison sèche en hiver (avec un pic en juillet) et une saison pluvieuse en été (avec un pic en janvier). En raison de la continentalité et des vents saisonniers venant de l’antarctique, il existe une grande amplitude thermique saisonnière et jour/nuit. C. cranwelli se reproduit massivement quand la saison des pluies arrive.
Maintenance : Etant donné que C. cranwelli est une grenouille très sédentaire, un terrarium 60 x 40 x 40 cm pour un adulte est suffisant. Les juvéniles pourront être gardés dans un fauna box. Elle devra être maintenue seule pour empêcher le cannibalisme. Le substrat sera constitué de fibre de coco ou de sphaigne sur une épaisseur telle que l’animal puisse creuser et s’enterrer s’il en sent la nécessité (par exemple le jour pour dormir). Une coupelle d’eau est nécessaire mais elle ne doit pas être trop profonde car cette grenouille ne nage pas et peut se noyer. L’hygrométrie sera assez importante, environ 80%, maintenue à l’aide de vaporisations quotidiennes ; les températures varieront entre 25 et 26°C le jour, 20-22°C la nuit. Le rayonnement UV n’est pas nécessaire pour cet amphibien des sous-bois.
Alimentation : Carnivore et insectivore, la grenouille Pacman mange à peu près tout ce qui passe à sa portée. On peut lui donner insectes et souriceaux mais il faut faire attention à ne pas trop la nourrir pour limiter l’obésité.
Kaloula pulchra "La grenouille peinte"

Les kaloula font partie de la famille des Microhylidés, famille qui est largement distribuée à travers le monde (continents asiatique et africain) et dont certains membres sont célèbres dans le monde terrariophile : c'est le cas de Phrynomerus bifasciatus, ou de la très appréciée Scaphiophryne.
Cette grosse grenouille d'une dizaine de centimètres (un peu moins pour les mâles), est originaire de l'asie du sud-est, et plus particulièrement de Malaisie. Elle y vit normalement dans l'humus des forêts humides, ou elle aime se dissimuler et s'enfouir. Mais les Kaloula sont des animaux cosmopolites, et on les trouvent également très facilement dans les établissements humains : il n'est pas rare de trouver des kaloula dans les jardins ou même dans les habitations malaises, si le niveau d'hygrométrie leur convient.
C'est un animal nocturne, ne sortant à la nuit tombée que pour se nourrir.
L'animal ne correspond pas vraiment au critères de beauté de nos chères rainettes : Kaloula pulchra est un animal « rond », un peu comme les Ceratophrys, et certaines femelles méritent particulièrement leur surnom anglais de « grenouille joufflue ».
La robe peut être très contrastée en fonction de la sous espèce représentée : le dos est marron (très) foncé, taché de noir. Le ventre est blanc-grisâtre, et une longue bande beige claire court des yeux jusqu'aux pattes arrières. Les pattes avant et arrière sont frêles. Les pattes postérieures sont pourvues de «couteaux » (appendices cornés) qui permettent à l' animal de fouir rapidement. La tête est petite et les yeux à pupilles horizontales sont proéminents. Une autre sous espèce est quelquefois importée : sa robe est bien moins contrastée (les bandes sont moins apparentes et le dos plus clair). L' ensemble de la robe est plus « rougeâtre ».
Kaloula pulchra est un animal fortement fouisseur. Les Kaloula pulchra tenteront de s'enfouir dans n'importe quel substrat mis à leur disposition.
C'est un animal relativement timide qui, une fois dérangé, ne saute pas mais courre à la manière des kassines.
Cris : il justifie parfaitement le surnom de « crapaud buffle ». En effet, le chant, peu fréquent, ressemble à un court meuglement, d'intensité sonore élevée. Les animaux ne chantent qu'une fois placés dans la plus totale des pénombres. Les kaloula ne possèdent un seul sac vocal.
Maintenance : un terrarium de 60x30 ou 40x 40 est suffisant pour un couple,le substrat doit permettre à la grenouille de s'enfouir facilement(tourbe,fibre de coco...)attention toutefois qu'il ni à ni engrais ni additif,il faut une bonne couche 8 à 10 cm minimum.
Le substrat doit toujours être humide mais pas détrempé(ça peut nuir à la santé de la grenouille).
Pour ce qui est de la déco il n'est pas nécéssaire de mettre des branches car c'est une trés mauvaise grimpeuse,en outre on peut mettre des plantes en pot pour céer des zones d'ombre,des cachettes sont indispensable genre liége...
Il faut aussi un bac d'eau car la kaloula aime ce baigner la nuit,attention à ne pas mettre un niveau d'eau trop élevé car ce n'est pas une pro de la natation!
Pour la température il faut un point chaud à 28-30° et un point froid à 25-26°,la nuit il faut avoir 20-22°.
L'éclairage n'est pas nécéssaire si il fait bien claire dans la piéce ou est le terra(l'allumé que quand il fait sombre)biensur si vous avez des vrais plantes il faut laisser l'eclairage allumé 10h pas jour,il faut un ampoule de faible intensité.
L'hygrométrie doit être importante de l'ordre de 80%,la kaloula peut supporter une période de sécheresse qui ne doit pas ce prolonger outre mesure.
Nourriture:
La Kaloula n'est pas une grosse mangeuse,il faut nourrire les adultes avec parcimonie tous les 2-3 jours ,le soir après pulvérisation d’eau du terrarium .Elles sont saupoudrées au moins une fois par semaine d’un supplément calcique du type Miner-All I .
Son régime alimentaire est:grillons,vers de terreau,teigne de ruche...
attention à ne pas donner de trop grosse proies car elle à une toute petite bouche.
Ambystoma mavortium mavortium " Salamandre tigrée barrée ou Salamandre tigrée du Texas"

En raison de sa zone de distribution relativement vaste, cet urodèle occupe des habitats variés où le sol est sablonneux ou friable. Au Nouveau Mexique, l’espèce évolue dans les broussailles du désert à 900-1500 m d’altitude comme dans les forêts de sapin à 2500-3000 m d’altitude (jusqu’à 3355 m d’altitude). En général, son biotope comprend aussi bien les forêts décidues et les forêts de conifères que les champs ouverts, les zones broussailleuses, les prairies alpines et subalpines, les prés ou les zone désertiques et semi-désertiques. On peut généralement trouver la salamandre tigrée dans des écosystèmes d’eau calmes à renouvellement lent, là où elle trouve le milieu adapté à la reproduction : près des fossés, des mares temporaires, des cours d’eau lents, des réservoirs aménagés pour le bétail, des étangs des carrières, des élevages de poissons, des plans d’eau alimentés par les sources et/ou les lacs subalpins. Néanmoins, elle ne s’aventure que rarement dans l’eau si des poissons prédateurs sont présents. Elle ne parait pas souffrir de l’urbanisation ou des activités agricoles car elle peut s’accommoder de la présence humaine si, toutefois, la pollution n’est pas trop élevée.
Pendant la saison sèche, notamment en été, les salamandres adultes restent sous terre, dans des terriers creusés par leurs soins ou par des rongeurs, ou se cachent dans des gros troncs, sous les rochers, des planches ou n’importe quel autre détritus. Le temps humide ou pluvieux peut inciter le retour d’une activité terrestre qui sera généralement crépusculaire et/ou nocturne. D’une manière générale, l’activité reproductive (les femelles son matures à l’âge d’un, deux ou trois ans, selon l’altitude à laquelle elles évoluent) est stimulée par l’augmentation de la température conjuguée à un sol détrempé par la fonte des neiges et/ou par les pluies printanières. Suite à ces changements environnementaux, les salamandres quittent leurs refuges hivernaux et migrent vers les plans d’eau, leurs sites de reproduction. La ponte a lieu dans l’eau ; les œufs sont ainsi sujets à la prédation.
Avec une longueur totale de 35 cm au maximum (27 cm en moyenne), la salamandre tigrée est peut-être la plus grande salamandre terrestre au monde. Le corps aplati est larges est massif, la tête également large et aplatie est peu distincte du cou, la bouche est large. La peau est lisse, sans verrues. La présence de griffes témoigne de ses mœurs fouisseuses. Ce qui caractérise la sous-espèce A. m. mavortium est la présence de bandes transversales jaunâtres à jaunes sur une pigmentation de fond brun foncé à noire. Ces bandes sont en général assez larges, au point de suggérer le nom vernaculaire de Salamandre tigrée barrée, mais leur épaisseur peut varier selon les populations. Elles peuvent être plus ou moins unies ou brisées en formant ainsi des gros tirets jaunes allongés transversalement. Le bout du museau est jaune tandis que les membres sont bariolés de larges taches noires et jaunes. Les yeux, globuleux et proéminents mais assez petits, sont souvent entourés de noir et ils ont l’iris jaune. Les griffes sont noires. On reconnaît les mâles adultes par la queue plus longue et plus comprimée latéralement et, surtout, par le cloaque plus développé formant deux renflements à la base de la queue.
Maintenance : Cet urodèle de grande taille est maintenu dans un terrarium mesurant 90 x 60 x 50 cm au minimum pour un couple. Le substrat est disposé sur une épaisseur importante (10-15 cm) de façon que l’animal puisse éventuellement s’y enfouir. Le substrat peut être du coco, du terreau ou un mélange de coco/terreau + sable ; il sera maintenu humide, mais pas détrempé, sur une moitié et plus sec sur l’autre moitié. Des feuilles mortes ou de la sphaigne peuvent être placées particulièrement du côté humide. Des cachettes sont également présentes. Un bac d’eau est nécessaire, aussi pour maintenir une bonne humidité dans le terrarium. On peut également envisager un aquaterrarium avec un tiers aquatique et deux tiers terrestre, mais ce n’est pas nécessaire (en dehors de la période reproductive, naturellement) : ce qui est réellement nécessaire est maintenir une partie du substrat humide. Des vaporisations peuvent être envisagées. L’éclairage et le rayonnement UVB dans le terrarium ne sont pas indispensables si le cycle jour/nuit est assuré par la lumière du jour et si les proies sont bien alimentées et/ou supplémentées avec du calcium et des vitamines. Les températures ne doivent pas être trop élevées, idéalement entre 18 et 23°C. Des températures de 26°C ou plus maintenues pendant longtemps peuvent provoquer la mort de l’animal. Toutefois cette espèce peut supporter des pics de température élevés si les individus ont la possibilité de s’enterrer. Une période de repos hivernale est souhaitable, pendant laquelle la salamandre est maintenue à 5°C environ.
Alimentation : Cette salamandre carnivore et gloutonne se nourrit, en milieu naturel, de presque tout ce qu’elle peut capturer et avaler, y compris escargots, vers de terre, sangsues, têtards, œufs d’amphibiens, écrevisses, souris, scorpions, poissons… En captivité elle peut être alimentée avec insectes, vers de terre, limaces, cloportes… et, de temps en temps, souriceaux (pinkies) ou larves de la teigne de ruche (Galleria mellonella). Il faut cependant faire très attention à ne pas trop la nourrir car elle tend facilement à devenir obèse.
Cynops orientalis "Le triton à ventre de feu"

Cynops Orientalis aussi connu sous le nom de triton à ventre de feu, en raison de son ventre allant du vermillon à un rouge carmin. C’est une espèce de tritons qui vit dans les mares ou les petits cours d’eau lent, dans le sud-est de la Chine. Il apprécie ces endroits car le biotope y est idéale, eau oxygéné, végétation abondante et le sol est sombre ce qui le rend quasiment indétectable. Il ressemble fortement à l’un de ses cousins le Cynops Pyrrhogaster.
Ceux sont des petits amphibiens leurs tailles est souvent inférieurs à 10cm. Le mâle étant plus petit que les femelles environ 7cm.
Aquarium
Comme c’est une espèce majoritairement aquatique il faudra donc utilisé un aquarium. Une pompe filtrante de faible capacité sera employée pour éviter de générer trop de courant, une filtration via le substrat peut aussi être une bonne solution. Il sera aussi nécessaire de mettre un grillage à maille fine sur le dessus de l’aquarium car c’est un roi de l’évasion, une fois son corps mouillés il colle à la vitre et arrive à monter.
Les dimensions
Les dimensions de l’aquarium va définir le nombre d’individus que vous pouvez maintenir.
Il est judicieux de les maintenir dans un bac au minimum de 20L-30L pour un spécimen, cela est la conséquence des dimensions du bac qui sont assez restreintes. Les aquariums seront alors remplis de moitié ou de ¾ d’eau.
4-5 spécimens → 60-70L conviendra
7-8 spécimens → 100-120L sera un bon choix
L'aménagement
Etant donné que son habitat est aquatique l’aménagement s’effectuera surtout dans l’eau, mais il faudra tout de même leur proposer une partie émergé ou ils pourront être hors de l’eau. Vous pouvez utilisez des ilots flottants, ou des morceaux assez plat de chêne liège.
En ce qui concerne la partie immergé, il faudra qu’elle soit bien plantée. De nombreuses plantes aquatiques seront un très bon moyen pour eux de ce cacher et de recréer un habitat quasi naturelle. Une large gamme de plante aquatique peut être utilisé mais il ressort une espèce en particulier bien adapté Elodea Canadensis, plante rustique apprécié de nombreux tritons pour y déposer les œufs. Vous pouvez aussi utilisez des galets et des racines pour donner un aspect plus réel.
Substrat
Il est possible d’utiliser du sable de rivière disposé sur le fond d’une épaisseur d’environ 3-4cm. Avec quelques gros galets.
Température
L’eau devra être d’environ 12 à 18°, maximum 20°. Il ne sera donc pas utile d’utiliser une résistance chauffante. S’il on veut respecter une période de repos hivernale qui n’est pas obligatoire, on peut faire descendre la température au alentour des 5-8°.
Eclairage
Comme c’est un triton diurne il a besoin d'un cycle Jour/Nuit. Mais vous n’êtes pas obligé d’ajouter une lumière artificielle la clarté de la pièce devrait suffire.
Cependant comme votre aquarium sera planté, il vous faudra surement une lumière artificielle pour aider vos plantes à avoir une bonne croissance. Dans ce cas là faite attention à ce que le néon ne chauffe pas trop l’eau de l’aquarium, et qu’il n’éclaire pas directement l’aquarium car ce triton préfère les lumières tamisés.
Prévoyez un cycle jour/nuit de 8h/24 de novembre à mars et 12h le reste de l’année il faudra prévoir un bon mois de transition pour augmenter (ou diminuer) progressivement la durée d’éclairage pour passer de 8h à 12h.
Régime alimentaire
C’est un bon mangeur, il accepte toutes nourritures vivantes. Il ne faut pas que ces proies dépassent la taille bouche voire de sa tête.
Les types de nourriture
Les vers et les petits crustacés sont la base de l’alimentation ; vers de terre, vers de vase, tubifex, gammares, daphnies, etc. Il n’est pas rare de voir des personnes les nourrir avec du micro grillons aussi.
Les rations
En fonction des saisons votre animal devra être nourri jusqu'à 3 fois par semaine l’été et l’hiver cela descendra à 1 voire 2 fois.

Cette rainette est originaire des forêts subtropicales du nord de l'Australie et du sud-est de la nouvelle guinée.
Litoria caerulea (anciennement Hyla caerulea), appelée "rainette géante" ou "grenouille de white" (du nom du scientifique qui l'a décrite) est une grosse rainette de couleur allant du vert clair au vert foncé, voire au marron ou au turquoise. Elle arbore parfois des petits points blancs sur le corps. Son ventre et sa gorge sont crèmes, parfois un peu rosés.
Dans le milieu naturel, on rencontre ces rainettes dans les arbres et les buissons. Elles descendent à terre ou dans l'eau plus fréquemment que d'autres rainettes.
Il s'agit d'un animal a tendance nocturne, mais qui peut être un peu actif la journée.
Particularités : Les femelles Litoria caerulea mesurent en moyenne 10 cm de longueur pour une masse corporelle de 120 g ; les mâles, plus petits, mesurent 7,5 à 9 cm pour une masse corporelle de 60 à 80 g environ. La couleur de la robe varie du brun au vert selon les conditions extérieures, le substrat ou la température; parfois il peut y avoir des petites taches blanches sur le dos; le ventre est blanc-crème. Au bout des doigts il y a des coussinets adhésifs qui lui permettent de grimper même sur les surfaces verticales lisses. Les yeux, dorés, ont la pupille horizontale, caractéristique du genre Litoria.
Le dimorphisme sexuel est peu évident, bien que les femelles soient souvent un peu plus grandes que les mâles.
Cette grenouille secrète par la peau des peptides aux propriétés antibactériennes et antivirales pour se défendre contre les champignons, bactéries ou virus qui prolifèrent notamment dans un milieu humide. Pour cette raison, elle a aussi été élevée et reproduite à des fins médicales par l’industrie pharmaceutique.
Maintenance : On peut maintenir ces rainettes en groupe, par exemple 5 individus dans un terrarium de type tropical humide mesurant 100 x 50 x 100 cm. Le terrarium (ou l’aquaterrarium) doit être bien aéré ; l’hygrométrie, relativement élevée (60% environ), sera garantie par un grand bassin d’eau et des vaporisations quotidiennes. Le substrat sera constitué de mousse ou sphaigne ; avec des branches verticales et horizontales, il est opportun d’introduire aussi des plantes véritables car ces amphibiens arboricoles se cachent la journée entre les feuilles pour dormir. Les températures seront de 26°C le jour (avec un point chaud à 29°C et 18-20°C la nuit. Le rayonnement UV n’est pas nécessaire mais les proies devront être correctement saupoudrées avec du carbonate de calcium. L’espérance de vie en captivité est relativement importante, 16 ans en moyenne mais il y a eu des cas de plus de 20 ans !
Alimentation : Ces rainettes insectivores seront nourries avec grillons, criquets, blattes, vers morios et parfois aussi des souriceaux. Ne faisant pas d’efforts pour capturer ses proies, en captivité cette grenouille tend à devenir obèse en accumulant notamment des couches de graisse autour des yeux, sur la tête ou les flancs.

Grenouille lichen ou Grenouille caca d’oiseaux
Habitat et mœurs : Les observations sur le terrain de cette espèce cryptique et localisée sont éparses et sa zone de répartition réelle pourrait être plus vaste de celle indiquée par les rares constatations. En effet, cette grenouille habite les forêts tropicales et subtropicales de plaine et de montagne, un territoire souvent de difficile accès dont l’herpetofaune est peu étudiée, du moins jusqu’aux dernières années. Dans ces régions, ces grenouilles semi-arboricoles sont généralement rencontrées sur la végétation basse ou sur les souches d'arbres, dans des cavités des arbres remplies d'eau, à l’intérieur des bambous ou même dans des objets faits par l’homme comme des tuyaux de métal.
Elles peuvent se reproduire dans les cavités remplies d'eau des arbres, ainsi que dans des petites flaques d'eau de pluie ou en général dans des petits réceptacles d’eau. Comme la plupart des grenouilles, Theloderma corticale est une espèce nocturne, mais on peut parfois l’observer pendant la journée. D’une manière générale, elle est plutôt arboricole la nuit tandis que le jour elle reste dans l’eau. Son mimétisme est étonnant et rien ne peut la distinguer de l’écorce d’un arbre quand elle se tient immobile.
Des observations font état d’une femelle capturée sur la végétation à 2 m du sol. Posée à terre, elle s’est recroquevillée dans une posture voutée et rigide, avec la tête et les pattes pliée vers le ventre et les yeux fermés. Elle est ainsi restée immobile en cette position pendant 15 minutes malgré les manipulations répétées, sans répandre liquides odorants et sans émettre aucun son. La posture défensive de l’animal qui « fait le mort » est donc une ultérieure façon de se jouer des prédateurs quand son aspect cryptique ne lui suffit plus.
Particularités : Theloderma asperum est la plus petite grenouille du genre, les adultes mesurent environ 3 cm, 3,5 cm au maximum. Il paraît presque aussi large que long quand il est en position de repos, aplati sur le terrain pour se fondre encore plus dans le décor.
Sa capacité mimétique est assurée encore plus par la couleur de la robe, rouge-brun avec des tâches blanchâtres, beige, rougeâtres et/ou noirâtres mélangées, et qui parfois se fondent l’une dans l’autre. Ainsi, cette grenouille ressemble à s’y méprendre à l’écorce des arbres sur laquelle il y aurait des champignons ou des lichens, ce qui lui a valu le nom commun allemand « Flechtenmoosfrosch », « grenouille lichen ». Sa coloration est aussi à l’origine du nom populaire anglais « bird poop frog », à savoir « grenouille caca d’oiseaux » car elle ressemble aussi à de la fiente d’oiseaux !
Chez les jeunes la pigmentation est plus vive que chez les adultes et la teinte blanchâtre prévaut. Le ventre est gris bleuté.
Les yeux sont grands, ronds, proéminents, avec l’iris rouge à bordeaux. Le corps est couvert de nombreux tubercules de taille différente, parfois aussi coalescents jusqu’à former des boursouflures irrégulièrement étendues. Ceci donne à l’animal un aspect rugueux caractéristique. Les pattes postérieures sont palmées et les pelotes digitales sont bien développées pour adhérer parfaitement aux supports, aussi bien immergés qu’émergés.
Maintenance : On peut maintenir ces grenouilles dans un terrarium de type tropical humide ou dans un aquaterrarium avec de nombreuses branche, écorces, souches qui sortent de l’eau. Le terrarium doit être bien aéré car l’hygrométrie est relativement élevée (80% environ). Dans un terrarium, cette dernière est garantie par un grand bassin d’eau, sur lequel des branches sont posées, et des vaporisations quotidiennes. Le substrat est constitué de mousse ou sphaigne. Avec des branches verticales et horizontales, il est opportun d’introduire aussi des plantes véritables pour permettre à l’animal de se cacher la journée ou dormir entre les feuilles. Des pierres ou des souches imputrescibles offriront encore des cachettes. Les températures sont de 22-26°C le jour et 18-20°C la nuit. Toutefois, cette espèce est relativement tolérante en ce qui concerne les températures qui peuvent occasionnellement être plus élevées ou plus basses. Le rayonnement UV n’est pas nécessaire mais les proies devront être correctement saupoudrées avec du carbonate de calcium.
Alimentation : En milieu naturel cette espèce capture toute sorte d’insecte. En captivité elle sera nourrie avec des grillons.